Drôle de journée. Le lever du soleil éblouissait les murs de la chambre de Jonathan qui avait passer sa soirée dans un bar peu fréquenté de la ville. La fatigue dans son regard fut rapidement dissipé par quelques gorgées d'eau. Contemplant l'extérieur du pensionnat par sa fenêtre, il songea finalement à enfiler un caleçon, pensant aux pauvres citoyens devant contempler le triste personnage qu'il était. S'habillant, toujours d'une tenue simple et modeste, à savoir une chemise noire et une cravate bleu, il décida d'enfiler son long manteau favori et quitter sa chambre abritant les catastrophes de la nuit dernière.
Il descendit les marches jusqu'aux jardins, armé de son monocycle, son meilleur moyen de transport. Il se baladait ainsi, gaiment, dans les jardins tout en fumant sa cigarette matinale et écrasant les feuilles mortes avec la roue de son véhicule. Son plaisir habituel fut stopper par un membre de l'administration passant par là, il devait apparemment s'occuper d'une nouvelle élève qui avait débarquer il y a de cela trois jours. Il maudissait cette fille mais pensa tout de même à son devoir en tant qu'habitant du pensionnat et en tant que professeur. Il se rendit donc dans le hall du pensionnat, où son silence était seulement comblé par le couinement de son monocycle. Il s'arrêta donc pendant un instant et attendit jusqu'à entendre des bruits de pas, un peu plus loin. Jonathan, avec toute sa sincérité s'approcha donc de ce son qui commençait à résonner dans son crane, et, dut à une différence de niveau entre les deux personnages, put admirer pendant un certain temps les dessous de la nouvelle élève. Spectacle matinal probablement fort réjouissant pour certains, mais pour Jonathan, ce n'était devenu qu'une sorte de coutume.
"Mademoiselle!" dit-il.
Elle se retourna et resta inerte en le regardant.
"Par là c'est le laboratoire. Suivez moi, je vous mènerais au dortoir des filles" Finit-il en s'avançant vers le chemin qu'ils devaient emprunter, mais fit demi-tour pour donner une information capitale à l'élève.
"Vous portez une magnifique culotte" dit-il d'un ton stoïque